Ce livre, ce sont les profs de français de mon lycée qui nous ont demandé de le lire durant les vacances. Parmi les cinq proposés c'était celui qui me plaisait le plus. Alors je l'ai choisi d'autant plus qu'il y a une signification particulière pour moi car quelqu'un de mon entourage plus ou moins proche a connu Laetitia Colombani... et qu'elle est originaire de là où j'habite (Bordeaux) ! J'ai donc décidé de lire ce livre parmi la sélection des profs et depuis je le vois PARTOUT, dans toutes les librairies, sur tous les présentoirs, ... je ne sais pas pourquoi...

Je trouve qu'il est aussi important de savoir que ce livre est le premier de Laetitia Colombani.

Bref, passons maintenant au résumé de ce livre car c'est le but de ce post ! La tresse est un mélange de 3 histoires différentes mais qui se complètent et se relient. On commence avec l'histoire de Smita, une mère Indienne qui se bat pour que sa fille Lalita, 6 ans, ne connaisse jamais ce qu'elle vit tous les jours à son travail : ramasser les excréments des riches. Elle va tout faire pour leur assurer, à elle et sa fille, un meilleur avenir et éviter que les pauvres ne deviennent les esclaves des riches.

Ensuite nous partons à la rencontre de Giulia une jeune Sicilienne d'une vingtaine d'années qui se destine à reprendre l'usine de teinture de cheveux de sa famille. Mais lors de l'accident de son père, elle découvre que l'entreprise familiale est ruinée et ne sait plus comment s'en sortir. Surtout qu'elle ne peut pas mettre à la porte les ouvrières qui sont là, certaines, depuis le début de sa création. Heureusement, un amour un peu particulier va peut-être l'aider.

Et enfin, Sarah, qui vit au Canada. Mère de 3 enfants, c'est une avocate réputée, qui consacre la plupart de son temps à son travail et va être promue à la tête de son cabinet. Mais une grave maladie va l'exclure petit à petit de ce monde et Sarah va devoir y faire face. Malheureusement, plus grand monde n'est là pour l'aider à surmonter cette épreuve.

Mon avis :

J'ai vraiment aimé ce livre et plus particulièrement l'histoire de Sarah. Non pas parce que son histoire me ressemble (heureusement, et je ne souhaite à personne de vivre ce que ces filles ont vécu) mais parce que elle vit dans un lieu qui ressemble davantage au nôtre et on peut comparer tout ce qu'elle fait avec notre vie de tous les jours. Et l'histoire que j'ai la moins aimé est elle de Giulia, mais cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas bien.

 

Ce livre a une disposition un peu particulière que je n'ai pas très expliqué au début. Chaque histoire est découpé en plusieurs chapitres qui sont rangés les uns à la suite des autres. Par exemple : Smita, Giulia, Sarah, Smita, Giulia, Smita, Sarah, ...

Cela permet de suivre "en même temps" les trois histoires et de bien comprendre le dénouement final. Car ces femmes sont liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité. 

Auteure : Laetitia Colombani

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